Saint-Loup-des-Vignes
D'argent à trois grappes de raisin de gueules posées 2 et 1, au chef de sable au loup d'argent.
Une alliance franco-anglaise
Il a paru incontournable d'évoquer les Russel d'Inval de Saint-Loup, dans la mesure où l'une des branches de cette famille d'origine anglaise s'est installée durablement dans le Bellegardois à partir du XVIIè siècle par alliance avec les Parmentier, titulaires de Saint-Loup, la Motte Bucy... et y a laissé un souvenir des plus positifs. Si la branche restée en Angleterre acquit une grande notoriété et des titres prestigieux (duc de Bedford, vice-roi des Indes, ...), il est intéressant de rappeler d'une part, qu'à l'origine cette maison avait fait fortune dès le XVè siècle dans le commerce, notamment de vin (!), et , d'autre part, que la branche implantée dans le secteur s'est impliquée dans la vie locale. On trouve par exemple dans les registres paroissiaux de Saint-Loup-des-Vignes l'acte de mariage d'Adrien Jérome Roussel d'Inval de Saint-Loup avec Julie Pélagie de Tristan de Guenet daté du 8 août 1761.
Les armoiries de cette famille se décrivent d'argent au lion de gueules au chef de sable à trois coquilles d'argent et les couleurs et la structure de cet écu ont été conservées pour servir de base au blason communal.
La part belle est faite au nom de la commune, suivant le principe des armes dites "parlantes", par l'adjonction des meubles suivants : un loup et des grappes de raisin.
Le saint protecteur
Le loup, attribut de saint Loup, archevêque de Sens, sous le vocable duquel est placée l'église paroissiale, fait référence au saint protecteur, très populaire dans les campagnes car passant pour préserver des peurs et des dangers et notamment éloigner les loups !
Les raisins évoquent l'importance sociale et économique de la vigne dans le village jusqu'au début du XXe siècle.